jeudi 10 décembre 2009

Mauvais père.

Des fois nos propres parents sont la cause des violences que nous subissons. ce témoignage date de deux ans, c'est dans le quartier Ouenzé à Brazzaville que ça s'est vécu.
     Monsieur Thierry est le père D'agna, il est pasteur d'une église de reveil où nombreux de ces adeptes vivent dans ce même quartier. après trois mois dans le quartier, l'un des conseillers de Thierry de l'église va violer sa fille agna qui a entre 20 et 22 ans, sa mère s'était séparé de son père Thierry et s'est remarié avec un autre homme.
     Agna traumatisée de cet acte fais état des faits à son père, ce dernier demande à sa fille de garder le secret pour ne pas faire fuire les adeptes de l'église. malheureuse Agna vit et s'éfforce de vivre avec cette amertune et ce secret.
     Agna est très belle, elle toujours convoité et solliciter par les hommes d'ages differents qu'elle et ceci était l'astuce utilisée par son père pour les intérêts de son église. il traînait sa fille un peu partout avec lui et l'ingérait petit à petit dans les affaires de l'église.
     Agna était de moins en moins dans ces propres occupations et divertissement car son père lui disait toujours de ne pas fréquenter les païens, ils sont contagieux.
     Thierry le père d'Agna inciter sa fille à se marier avec Tony un jeune pas mal de son église sous pretexte que c'est lui que Dieu l'a destiné. Agna confiante à son père s'élancera dans cette aventure, les cérémonies du mariage coutûmier et à l'église se passeront dans les normes prévues et voilà Agna est mariée à Tony.
     Ce dernier est plus grand d'Agna de 3 ans d'écart, leur foyer tout au début respirait l'air du paradis, Agna va donc tomber enceinte de Tony son mari, à 3 mois de grossesse, une petite querelle va s'interposer entre Agna et tony, elle battue par son mari et perd le bébé.
     Agna affectée par cette perte du bébé, décide de rentrer chez son père question d'aller se reposer mais thierry le père d'Agna refuse et demande à sa fille d'éteindre le feu allumé dans son foyer en ajoutant "que la femme sage bâtie sa maison".
     Tony c'est le mari d'Agna, à le voir, il est calme, beau maisson apparence trompe.c'est un véritable brigand qui s'exerce de coups sur le corps de sa femme.
     6 mois après, Agna se fait battre encore par Tony et cette fois ci c'est le bras gauche qui est cassé et se retrouve avec une plâte. Thierry le père d'agna va faire savoir à sa fille qu'elle n'était pas soumise à son mari et qu'il faut qu'elle apprenne à se soumettre et d'être docile à son mari, toujours prête à tout faire, c'était de l'exclavagiste.
     Rien ne va s'arrêter par là, c'était de pire en pire pour Agna violentée, qui va passée depuis la date de son mariage qui fera près d'une année dans les coûts et blessures de son mari persécuteur.
     Même leurs actes sexuels ont été accompagnés d'agressivité, de brutalité et son consentement d'Agna, en lisait la peur, la violence, presque tout dans le regard de Agna.
     Elle était l'instrument de Tony et de Thierry son père pour les intérêts d'argents, d'honneur et de titres, position à laquelle occupait le père de Tony qui était le président du staff de l'église et en même temps grand donateur de l'église.
     Le mariage de Tony et d'Agna a été conçu juste pour les intérêts personnels au profit du père d'Agna qui se voilait la face à la souffrance de sa fille bien aimée disait il violentée, battue et harceler par Tony oublions même que "l'or et l'argent appartiennent à Dieu"
     Agna prendra la fuite, ne se faisant plus voir dans la ville, après une passée, elle reviendrait au côté de sa mère, afin de dévoiler touttes ces violences qu'elle avait subit au côté de son père Thierry.
     L'affaire était défférée au tribunal de grande instance de Brazzaville dont nous n'avons plus suivie les conclusions
     Agna avait passée une année d'absence, elle était à Kinshasa chez l'une de ses copines qui résidait avec toute sa famille.
 
Corine K

mardi 8 décembre 2009

Juste un mensonge

Son père n'est plus en vie, elle vivait avant avec sa mère "Titine" puis chez son oncle maternel, elle obtient son Bac économie au lycée technique de Pointe-noire.
            Juteska à 29ans, elle avait un ami Pontenegrin, ils ont passé une année ensemble puis la deuxième, son ami devait se rendre en Côte d'ivoire pour continuer ses études universitaires.
            Chose faite, juteska va reprendre une autre relation amoureuse avec un garçon auquel ils passeront juste quelques mois puis que juteska devait rentrer à Brazzaville chez sa maman.
            De retour à Brazzaville, elle va être placée dans une école de formation de l'hôtellerie et pâtisserie, une femme de bonne foi devient sa marraine et prends sa charge aux main de sa maman.
            Sa marraine va l'emmener à Kinshasa, là où elle a des activités commerciales dont les restaurants, hôtels et supérettes.
            Juteska va passer quatre bonnes années, elle fera un tour à Brazzaville pour rendre visite à la famille pour quelque mois, elle va revoir dans les rues de Brazzaville son ex ami qui était parti en Côte d'ivoire qui l'apprends qu'il était de retour depuis une année complète et qu'il était en train de la chercher un peu partout par des renseignements et descriptions.
            ils vont profiter de ces retrouvailles pour remettre en marche leur relation amoureuse, juteska va passer plus de mois de vacances prévus a Brazzaville et compte sa marraine va la rappeler au telephone elle va se décider de repartir à Kinshasa.
            Quelque mois de retour àKinshasa, sa marraine sentira un changement physique de sa fiole, elle va causer avec elle question de savoir ce qui se passe, malheureusement en vain, rien qu'un débat de sourd.
            Juteska avait une grossesse qui poussait, elle va s'arranger à avorter son l'avis de sa marraine, peu de temps après elle va tomber malade, elle dira à sa marraine qu'elle n'avait qu'un petit paludisme.
            Elle va être traitée mais en vain, la situation va se compliquer un tout petit peu, elles vont faire concours même aux produits traditionnels, malheureusement ça ne marchera toujours pas.
            Elle avait des boutons qui poussaient sur tout le corps en forme de filaires, la situation de santé de juteska ne s'améliorait pas du tout, sa marraine va proposer à sa fiole si elle accepte de faire des examens de sang, juteska va accepter et ça serait fait.
            Sa marraine va un peu pousser qu'on lui fasse le test du dépistage parce qu'elle avait peur qu'on l'accuse de tout puisqu'elle avait comme même passer beaucoup de temps avec juteska et elle était sa fille maintenant, des sentiments de perdre juteska lui ferait peur.
            Juteska avait un peu perdu du poids et les boutons l'avait tachetée. Sa marraine avait pris les résultats et elle a appelée aussitôt Brazzaville pour informer tout d'abord la mère de Juteska, Titine informée dit à la marraine de ramener Juteska à Brazzaville.
            Deux semaines après, la marraine et sa fiole sont à Brazzaville, quelques de passer, Titine, la mère de Juteska va réunir ses frères et sœurs pour leur faire état de la situation de juteska, refaire le dépistage à Brazzaville pour avoir la confirmation et mettre Juteska sous produit du ViH SIDA propositions venant des parents.
            Ceci va se faire, le dépistage positif mais Juteska n'accepte pas qu'elle est infectée par le virus du ViH SIDA, elle reconnait que son ex-ami de retour de Côte d'ivoire, ne présentait pas bonne santé et le retour de Juteska à Brazzaville, elle va apprendre que ce garçon était mort.
            Malgré les efforts fournis par la famille, Juteska n'accepte toujours pas la réalité.
elle est toujours à Brazzaville au côté de sa mère et avait reprit une nouvelle relation avec un garçon.
            La santé de Juteska se dégrade au fil des jours et la famille est consciente de sa maladie, ce qui reste à faire c'est de toujours la soutenir, elle ne veut toujours pas accepter l'évidence de la maladie et pense que c'est du mensonge.
            Actuellement, Juteska à trop perdue du poids, elle tachétée comme une panthère et le seul grand souci de sa mère, c'est qu'elle sait que Juteska ne lui a pas donné des petits fils ou petites filles et elle va la perdre.
                                                            

Corine K
          

Juste un mensonge.

Son père n'est plus en vie, elle vivait avant avec sa mère puis chez son oncle maternel ici à Pointe-noire,elle a 29ans et fille unique de sa mère.
 

lundi 7 décembre 2009

La part du chef.

Non seulement qu'il y'a un problème de genre mais il faut dire aussi que la femme reste toujours la victime non soutenue dans tous les sens.

            Elle occupe la 7eme position dans une famille constituée de 8 enfants dont 5 filles et 3 garçons. Mélissa à 30ans, elle a un brevet d'études supérieur en comptabilité.

            Elle a commencée à travailler tout d'abord dans un cabinet comptable comme stagiaire, puis va trouver un emploi de secrétaire-comptable après deux ans de formation dans une carrière de côte mateve à Pointe-noire.

            Une année et demie va passer dans cette carrière, elle va deposer son dossier dans l'une des chaînes de la place. l'idéal c'est de bien faire son travail et d'atteindre le niveau requit de ses compétences.malheureusement, ce que l'on pense n'est toujours pas réalité.

            Actuellement, trouver du travail devient un mythe ou une pyramide qu'il faudrait déchiffrer car les efforts fournis pour les études se traduit dans la société par des obligations impossibles à croire mais il faut s'y faire afin de trouver de quoi mettre sous la dent.

            Mélissa est harcélée par son chef, qui pense qu'elle lui doit sa part. cette jeune fille mère à une fille de deux ans, elle quitte très tôt la maison pour rentrer à des heures indues pour s'occuper de sa pétite fille mais elle se trouve troubler, contrainte par le comportement de son chef qui d'avoir une relation avec elle.

            Le refus et l'opposition de Mélissa met ces compétences du métier en doute, elle n'a pas droit aux reportages, ni à une plage d'émission ou à toutes autres activités de la chaîne.

            C'est l'enfer pour Mélissa qui ne peut se déployer sous aucune formes, elle n'a pas l'acces libre car la violence la guete à tout moment, elle n'a pas d'avis , pas de proposition à faire, elle l'ombre dans son travail.

             Son chef ne mâche pas les mots avec elle, des paroles dures, des décisions fermes à son endroit ne manque jour de la vie.

             Elle est toujours crispée et se demande réellement si elle doit donner la part du chef mais elle pense qu'il faut lutter, foncer dans l'affaire et ne jamais baisser les bras.

             Toutes ces violences venant de la part de son chef remet le compteur à zéro du côté de Mélissa, des accusations sont perpétrées à son nom et son chef est arrivé à bout de vouloir lui couper le salaire tout ça pour l'intimider à céder.

             Mélissa continue à penser que ça va s'arrêter un jour, c'est juste parcequ'elle ne se trouve sur la bonne position et elle s'acharne à accepter ces banissement.

             Même la cours de la station télévisée devient un problème pour elle car elle n'a pas de faire des allers et retours c'est interdit rien que pour elle et les portes de l'administrations sont ermétiquement fermées rien que pour elle.

             les violences ne s'arrête pas seulement au chef, même aux collègues agents de la chaîne qui pense qu'elle est belle, qu'elle pas mal d'ou cette beauté se transforme à un masque de calvaire, rien d'elle ne passe inaperçu aux yeux du chef.

             Elle ne trouve pas d'espaces pour s'exprimer et ne remplit pas bien sa fonction du journalisme vu les harcellements de part et d'autres.

             Même sa vie privée est surveillée, son chef est au courant de tout et de rien car toutes procédures d'atteinte à sa personne est utiliser par son pour l'atteindre.

             Malgré qu'on parle de liberté de communication, il faut dire et signaler que dans cette communication, les hommes ont les atouts pas les femmes parcequ'elles doivent subir et être soumises à tout.

             Melissa pense vraiment que tout d'abord le pays est malade, puisque cves violences existent, personne ne prend ça à coeur et cela va au profit des hommes.

             Elle doit alors subir toutes ces formes de violences de la part de son chef, elle s'est resolue de ne pas céder aux caprices de son chefs qui est marié et compte encore des pétites filles en dehors de son foyer.

             Mélissa est incitée même par des collègues femmes qui disent c'est pour un temps et ça passera, tu n'as qu' a fermé les yeux, rien ne changera sur ton corps.

             C'est dure mais il faut croire et accepter sa réalité, enfin de compte, son chef la promettes que tant qu'il n'aura pas sa part, il continuera à penser que melissa lui doit et est obliger de donner sa part qu'elle garde toujours à moins qu'il soit viré de son poste sinon l'harceller reste sa première occupation.

                                                                             A suivre...

Corine k.  


Elles sont debout.

Médiatiser par les différentes chaînes de la place, c'est dans la salle des mariages de la mairie de Tié-tié, 3eme arrondissement distinct de la capitale économique du Congo-Brazzaville que les femmes et les jeunes filles Congolaises ont célébrées la journée internationale pour l'élimination des violences faites à l'égard des femmes.

            A la mairie de Tié-tié, c'est autour de l'activité de madame Anne-Marie MAMPOUYA, Directrice Départementale de la promotion de la femme au développement à Pointe-noire en partenariat avec l'association de l'honorable député Gaétan NKODIA pour le développement que les femmes ce sont réunis pour dénoncer toutes formes de violences dont elles sont victimes.

            Cette rencontre a suscitée une causerie –débat au cours de laquelle plusieurs femmes de la société civile et administrative dont les commerçantes, les artistes, les journalistes, les policières, les jeunes filles mères (signalons que c'est la couche la plus discriminée) ce sont exprimées à vive voix.

            La Directrice Départementale à conscientiser la femme et la jeune fille, l'inciter à l'émancipation sur tous les plans car la femme et la jeune fille congolaise est très en retard du point de vue developppement.

            Les interventions des femmes et des jeunes filles recueillies à cette rencontre sont citées ci-dessous : une femme commerçante qui a dénoncée la violence conjugale à laquelle, elle était victime, va réprimander son mari à la police au service ordre public, le policier de garde la renvoie à la maison en disant qu'il est mieux d'arranger cela à deux.

            Cette commerçante pense qu'il doit avoir des lois qui doit régir la femme battue par son mari ou encore un montant à payer pour injures, coûts, blessures, malheureusement la femme reste toujours victime dans tous ces plans.

            Elle doit asseoir sa personne, sa profession, ses droits, devoirs et obligations contrairement à l'homme qui veut toujours dominer.

            Une autre intervention d'une femme juriste qui propose que l'homme doit soutenir la femme dans son épanouissement, la motiver et non la brimer, la violenter sous toutes les formes diverses car cela entrave aussi au développement, à l'expansion du pays.

            Elle cite : femmes levons-nous et mettons-nous au travail pour gagner la bataille.

La Directrice Départementale Anne-Marie MAMPOUYA a donnée une interview sur diverses violences faites à l'égard des femmes surtout elle demande aux femmes de ne pas croiser les bras. 

            Débutée à 9heures, madame Anne-Marie MAMPOUYA a coordonnée a bien cette activité jusqu'à la fin de la matinée 12heures.

            Près d'une cinquantaine de femmes ont pris part à cette activité.

 

Corinek.